Cuba

Una identità in movimento


23 Août, Journée Internationale de la Commémoration du Trafic Négrier et de son abolition. Un million et demi de sus pour le projet "La Route de l'Esclave"

Johnny Kapela


C'est le montant, minimum, que l'UNESCO compte inscrire dans le cadre de la mise en œuvre des activités prévues dans le Biennum, 2010-2011, de cet emblématique Projet. Cette information a été révélée, a la presse, à Luanda, en Angola, par le Vice-président du Comite Scientifique International de ce projet de cette organisation spécialisée des Nations Unies, l'historien angolais Simao Souindoula, dans le cadre de la célébration de cette Journée. Cette inscription sera soutenue, naturellement, par la mobilisation de divers fonds extrabudgétaires.

Conjuguées à un renforcement, déjà mis en route, du personnel du secrétariat chargé de la gestion du Projet, au siège, ces prévisions financières permettront, selon ce responsable, de relancer, significativement, les différentes activités de "La Route", dans l'esprit des nouvelles lignes stratégiques tracées par la dernière réunion de son Comite Scientifique International, qui s'est tenue a Paris, en février de cette année. Il a affirmé que les actions prévues prendront pied sur cinq axes, a savoir, la préservation des archives et des corpus des traditions orales évoquant la traite et l'esclavage des noirs, la poursuite de l'inventaire des lieux de mémoire, la recherche scientifique, la production de supports pédagogiques, la promotion des apports culturels de l'Afrique et la contribution de la Diaspora africaine a la civilisation universelle.

Souindoula a mis en relief, dans ces axes, la continuation des recherches dans la region de la Mer Rouge, en Extrême-Orient et dans l'Amérique Andine, le lancement des études sue la présence africaine dans le Pacifique et sur les marges du Rio de la Plata, la publication dans la "Toile" de l'Atlas des interactions civilisationnelles provoquées par les différents mouvements esclavagistes, l'édition d'un Inventaire Mondial des Principaux Sites e Lieux de Mémoire rappelant le naufrage niger, la poursuite de la digitalisation de fonds iconographiques en Afrique, dans les Amériques, les Caraïbes et en Asie, ainsi que l'élaboration du projet de construction d'un Musée International de l'Esclavage sur l'ile du Mozambique. L'expert angolais a, également, indiqué la production du documentaire "Les Routes de l'Esclavage. Une vision globale", la sortie des actes du Colloque de Tozeur, en Tunisie, sur l'esclavage dans le monde arabo-musulman, l'organisation, a Maputo, au Mozambique, l'année prochaine, de la Deuxième Conférence Internationale sur la Diaspora Africaine en Asie et le montage, au siège de la Commission de l'Union Africaine, a Addis Abeba, d'une exposition multidisciplinaire, de longue durée, relative au "Captive Passage".

Enfin, celui-ci a souligne qu'une attention particulière sera accordée, durant la prochain programmation biennale, a une meilleure connaissance des interactions entre les africains et les populations amérindiennes en Amérique andine, region peu couverte par la recherche comparative, de caractère historique, linguistique et anthropologique. Dans ce cadre, l'américaniste de Luanda, a révélé qu'un appui, substantiel, sera accorde a l'inédit Centre sur le Dialogue Afro-Amérindien, institution basée a Esmeraldas, en Equateur, programme qui sera facilité par la présence de Firmin Matoko, Directeur Régional de l'UNESCO a Quito, originaire du Congo-Brazzaville. Le Vice-président du CSI a fait remarquer que l'exécution de l'accord entre l'UNESCO et l'Organisation Mondial du Tourisme sera poursuivie, et l'on insistera sur des régions, protagonistes du négoce des bois d'ébène, peu connus, tels que les pays scandinaves.

L'ensemble de ces activités sera, évidemment, mis en œuvre en partenariat avec des universités, des centres de recherche, des musées, des associations, de municipalités, des operateurs culturels indépendants, etc.

Les propres membres du Comite Scientifique International seront, dans le cadre de la nouvelle stratégie adoptée, mis a contribution, dans l'exécution de diverses actions. C'est ainsi que l'américaniste angolais proposera une approche sur les interactions provoquées dans les langues et les formes d'expression par l'installation de centaines de milliers de melano-africains dans le septentrion de l'Afrikiya et dans l'outremer.

Selon Souindoula, l'on insistera, également, sur le renforcement de la coopération des autres agences du système des Nations Unies, et notamment, le Département de l'Information du Public, charge de la mise en œuvre de la résolution de l'Assemblée Générale sur le trafic négrier, dont la principale substance, est dans la célébration du 25 mars, déclarée Journée Internationale de la Commémoration des Victimes de la Traite et de l'Esclavage Transatlantique et le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme, chargé du suivi de la Déclaration et du Plan d'Action issus de la Conférence de Durban sur le Racisme, de septembre 2009.

L'historien luandais a fait remarquer que, c'est durant cette rencontre mondiale que les Nations Unies avaient, finalement, reconnu l'esclavage "comme un crime contre l'humanité", recommandant la mise en route d'efforts afin de déconstruire les théories et les préjuges qui alimentent, encore, les discriminations contre les populations africaines et afro-descendantes.

Simao Souindoula a rappelé que "La Route de l'Esclave", projet parmi les plus sensibles de l'UNESCO, a été lancé en septembre 1994.


    Johnny Kapela
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Par Simao Souindoula
(23 août 2009)


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